Bucarest

(GMT+3)

Après un voyage en train parsemé de contrôles douaniers en tout genre (eh oui, nous entrons officiellement dans l’Union Européenne) et le passage du Danube, nous découvrons ce pays agricole qu’est la Roumaine. Les champs s’étirent à perte de vue et sont souvent cultivés à la main. Mo me dit avec de grands yeux: « Nous sommes arrivé au moyen-âge! » lorsqu’il aperçoit un homme labourant avec des chevaux.
Nous sommes également surpris de voir des pompes à pétrole. La Roumanie et un pays plein de ressources…

Comblés par notre précédente expérience de couchsurfing, nous réitérons l’aventure. Notre hôte vient nous chercher à la gare et se révèle être un guide extrêmement intéressant. Il nous narre l’histoire de son pays en illustrant ses propos par des exemples architecturaux (puisqu’il sait que cela nous intéresse). Nous découvrons ainsi que le deuxième plus grand bâtiment au monde (après le pentagone) se trouve à Bucarest (construit sous le règne de Chauchescu)!

C’est un bonheur de découvrir un pays dans ces conditions et c’est avec beaucoup d’émotions que nous écoutons ses souvenirs d’enfance en campagne durant la Révolution…
Nous entrevoyons également les problèmes de corruptions de ce pays « fraîchement européen ». Cette nation productrice de pétrole (qui pourrait couvrir 80% de ses propres besoin) vend par exemple son or noir à un prix dérisoire et en achète à un prix plus élevé. Une pratique aberrante qui permet à une ou deux personne de s’enrichir mais qui oblige toute la population à acheter son carburant à un prix similaire au prix suisse (sachant que le minimum salarial est ici de 100 euros par mois)!
Et finalement, nous sommes surpris d’entendre que les gens du voyage ne sont pas aimés ici car les européens amalgament souvent roms et roumains et que cela a créé trop de torts à l’image du pays.

Notre hôte nous fait également découvrir la vie des jeunes de Bucarest et nous emmène avec ses amis à un concert de rock roumain. C’est un concert en plein air et il pleut des cordes, mais nous rions beaucoup!

L’air est frais, il pleut, les gens s’embrassement goulûment dans la rue, pas de doute nous voilà bien de retour sur le sol européen.
Nous croisons même un bus jaune avec l’inscription « transport du littoral neuchâtelois », nous nous sentons tout d’un coup bien proche de vous…

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