Lombok-Komodo-Flores

(GMT+7)

Nous embarquons sur un (très) petit bateau de bois pour quatre jours de voyage (bon, je dois avouer que j’ai quand même personnellement compté les gilets de sauvetage avant le départ)!

Nous passons par des paysages irréels et paradisiaques. Nous accostons parfois sur des petits bouts de terre vierge et marchons pour y trouver des chutes ou des lacs d’eau salée. Nous nous sentons un peu comme des « Robinson » échoués sur des îles désertes…

Nous plongeons avec nos masques et découvrons un monde de coraux colorés, de poissons variés puis, dans un instant de magie, elle est là, immense, calme et majestueuse  la tortue dont nous avions rêvé! Nous la poursuivons jusqu’à ce qu’elle vienne respirer à la surface… Quelle grâce!
Nous plongeons même la nuit et nous nageons dans le plancton luminescent comme dans un bains de petites étoiles…
Des halos lumineux poursuivent alors les nageurs et leur donnent un aspect angélique.
Notre petite barque fille sur les eaux parfois accompagnée de dauphins. Nous apercevons également de petits requins: tant d’instants magiques!

Puis nous marchons à la découverte de la faune indonésienne  Nous découvrons des singes, des cerfs, de dangereux scolopendres, mais surtout, les plus gros reptile au monde: les impressionnants dragons de Komodo! Ils semblent paresseux, et ne bougent pas beaucoup mais il ne faut pas s’y fier, ils peuvent se mettre à courir jusqu’à 20 km/h en une fraction de seconde s’ils ont faim (heureusement qu’une seule fois par mois). A l’âge adulte (une cinquantaine d’année), ils mesurent plus de trois mètres de long et s’attaquent parfois à des buffles!
C’est une des rares espèces au monde où la femelle peut pondre des œufs fertilisés sans avoir été en contact et fécondés par un mâle.
Malgré leur grande taille, Mo (qui n’en a pas vu un) a presque marché dessus!

Après quatre jours de navigation, nous accostons sur l’île de Flores, le point le plus éloigné de notre voyage.
C’est le moment pour nous d’amorcer le chemin du retour!
Nous nous rendons à la « piste d’atterrissage pour prendre un avion (nous ne comprenions pas pourquoi ce n’était pas écrit aéroport sur la carte), il n’y a en effet qu’une piste d’atterrissage et une hutte!
Nous pesons nos sacs sur un pèse-personne, on nous remplit nos billet d’avion à la main (aux noms de M.H. Kobert et M. Anoukmeier), nous passons « le contrôle » avec des bouteilles d’eau et des ciseaux et prenons finalement une « boîte à schnouf » (comme dit Mo) à hélices…

A l’atterrissage, nous apercevons un crash d’avion juste en dessous de nous! Il est dans la mer et coupé en deux! C’est très impressionnant et pas très rassurant.
Mais nous sommes entiers…

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