Phnom Penh

(GMT +6)

Nous arrivons dans la capitale. C’est une grande cité qui se rapproche des villes chinoises mais en plus « grouillante »! La circulation y est dense, les marchés infinis et colorés et les immeubles de luxes côtoient les huttes traditionnelles.

Nous sommes surpris du nombres d’occidentaux (pas très beaux) d’un certain âge (ou d’un âge certain) seul, en groupe ou (déjà) accompagné de jeune(s) cambodgienne(s).
Du nombre de jeunes adolescents qui respirent (de la colle) dans des sacs en plastiques et sont « défoncés ».
Mais nous sommes également étonnés du nombre de grands hôtels et de voitures de luxe.
C’est une ville qui regroupe une disparité énorme que l’on avait pas encore rencontrée durant notre voyage. On y ressent (plus qu’ailleurs au Cambodge) la courte durée qui sépare le pays du génocide!

Mais c’est également une ville où les marchés abondent, où l’on aurait envie de tout acheter (si nos sacs étaient plus grands et s’ils se portaient tout seuls). Une ville moins touristique (que Siemp Reap) où l’on peut percevoir le mode de vie des cambodgiens (citadins) et côtoyer leur quotidien. Une ville pleine de richesses culturelles et artistiques.

C’est déjà l’heure du départ de mes parents. Ces quelques jours ont filés à toute vitesse et c’est le moment pour chacun de nous de reprendre les choses là où on les avait laissées.
(Merci infiniment à vous deux, c’est un souvenir qui restera gravé à jamais…)

Nous nous retrouvons donc tout les deux, et les tuk-tuk ne sont plus « rentables », nous testons alors de nouveaux moyens de transport.
La moto-drop est périlleuse! A deux sur une moto (plus le chauffeur), nous avions déjà testé, mais en pleine ville et dans la densité de cette circulation cela se révèle être une nouvelle aventure.
Le vélo-pousse-pousse (siège une place (où les cambodgiens se mettent jusqu’à quatre) poussé par un vélo) est amusant! Les touristes ne semblent pas privilégier ce moyen de transport lent et (à plusieurs) pas très confortable. Les locaux rient sur notre passage et nous aussi!

Puis, fuyant un peu cette ville où estropiés de guerre, drogue et pauvreté côtoient luxe et tourisme sexuel, nous partons « nous réfugier » sur l’île de la soie.

C’est un petit coin tranquille et nous en profitons pour nous reposer. La majorité de ce territoire n’est pas goudronné, des métiers à tisser occupent l’espace « sous pilotis »  de quasiment chaque demeure et l’île regorge d’arbres fruitiers!
Nous y rencontrons un sociologue français qui nous donne certaines « clés du Cambodge » très intéressantes.
Mais c’est déjà l’heure d’aller chercher nos visas (pour la Thaïlande) et de descendre vers le sud…

…Nous avons hâte de voir la mer!

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