Pékin

(GMT +7)

Si nous déchiffrions le cyrillique, le chinois c’est vraiment… du chinois!

Nous arrivons dans une auberge gigantesque (à l’image de la ville) et trouvons notre chambre sans fenêtre, nous nous sentons un peu comme dans une cabine de bateau!

Nous partons voir le parc olympique, il y a énormément de touristes, mais ils sont tous chinois! Ils sont tous « rangés » par groupe avec soit tous les même casquettes, soit tous les même veste ou encore les même sacs et un chef de fil qui porte un drapeau: impossible de les perdre! (Et sommet du cliché, ils prennent une quantité de photo!)

Le métro est très bien indiqué en pinyin (traduction phonétiques des idéogrammes) mais tout est très petit et Mo se tape la tête à chaque porte de wagon.
Nous décidons ensuite d’aller « rendre visite » à Mao dans son mausolée (il est conservé sous verre). C’est une expérience incroyable! Il y a environ deux kilomètres de queue pour entrer mais les visiteurs l’a font presque en courant et des gens de la sécurité nous hurlent dessus d’avancer plus vite!!!
Tout le monde crie ici (au mégaphone, dans les hauts parleurs,…) pour nous faire entrer dans des restaurant, nous dire d’avancer ou même simplement parce qu’ils discutent!

La police est partout, des agents de sécurité et des militaires veillent à maintenir l’ordre et surtout les caméras nous filment en continu! Ce n’est pas étonnant que ce soit la ville la plus sure au monde!

Nous allons visiter le temple du ciel. Ce sont plusieurs temples datant de l’époque des grandes dynasties chinoises disséminés dans un parc. Les bâtiments sont en bois et les assemblages des charpentes sans clou passionne Mo.
Dans le parc les chinois se retrouvent pour jouer, danser ou chanter malgré le mauvais temps. Les nuages couvrent Pékin et rendent le ciel si sombre que l’on se croirait crépuscule alors alors qu’il n’est que 14h.

Un jour nous retrouvons notre ami suisse et sortons de la ville pour découvrir la grande muraille. Même si cela reste la construction la plus paranoïaque de tout les temps (destinée à empêcher les barbares d’entrer dans l’empire sage du milieu) il n’en reste pas moins une merveille d’architecture (en terre). Ce « dragon » de pierre file à perte de vue sur les crêtes, surplombant les paysages, c’est magique!

Nous visitons également les hutongs (vieux quartiers de Pékin). Ici tout est plus calme, le bruit de la ville est comme aseptisé par ces constructions de briques grises. Les ruelles sont étroites mais nous sentons qu’elle font intégralement partie des maisons, les gens y vivent. Ces quartier ne possèdent, la plupart du temps, pas d’eau courant, raison pour laquelle Pékin est la ville possédant le plus de toilettes public au monde! Ces sanitaires sont des lieux de rencontre. Ce sont des toilettes turques sans cloisons dans lesquelles les gens s’y retrouvent et discutent. De vrais places publics!

Nous sommes heureux de retrouver ici des fruits et des légumes, la nourriture est bonne et variée, un vrai plaisir! Mais il est vrai qu’il faut faire bien attention à ce que l’on choisit pour ne pas tomber sur des scorpions, des larves, du chien ou d’autres mets très étranges!

Pour notre dernière soirée nous retombons sur Sébastien (à l’improviste dans une ville de 18 millions d’habitant) cette fois, soit il nous a implanté une puce, soit le destin nous joue des tour…
Mais c’est certainement la dernière fois que nous nous voyons en voyage car nous partons pour Shanghai et lui s’en va dans un monastère Shaolin (pour le suivre: www.sebisblog.ch ). Nous profitons d’une dernière soirée entre suisses dans un bon restaurant!

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