Batticaloa

(GMT +5:30)

Nous arrivons à Batticaloa sous une pluie battante. Le chauffeur du tuk tuk que nous prenons porte un sac plastique sur la tête (pas très à la mode mais plutôt efficace) ce qui nous fait beaucoup rire!

Nous pensions ne rester qu’une nuit, mais les premiers rayons de soleil sur cette petite ville de campagne nous font vite changer d’avis (nous décidons d’y rester deux jours, puis trois).
Nous découvrons cet endroit au charme particulier. Cette bourgade n’est sortie de la guerre qu’en 2009 (après plus de 30 ans de conflits) et cela se sent: les militaires y sont encore très présents, les maisons en ruines sont disséminées un peu partout, les fils de fer barbelés entourent chaque propriété et nous trouvons même des panneaux expliquant comment il faut évacuer la ville en cas de problèmes.

Nous visitons le fort hollandais qui est très bien conservé et étonnamment vivant (alors que chez nous ces lieux deviennent souvent des musées, ici chaque parcelle est réhabilitée et utilisée).
Nous faisons le tour de tous les concessionnaires (parce que pour tout vous dire, nous rêvons d’acquérir un tuk tuk).
Et nous découvrons, émerveillés, les sublimes plages désertes des alentours: des kilomètres et des kilomètres de sable blanc bordés de palmiers et léchés par les vagues. C’est un vrai décors de film qui s’offre à nous, rien qu’à nous…

Nous aimons nous déplacer en bus. Ils sont ventilés naturellement (puisqu’ils n’ont ni porte ni fenêtre), klaxonnent sans arrêt (ce qui ne couvre pas le son de la musique) et les locaux sont toujours surpris et curieux de nous voir voyager avec eux. Ils nous aident énormément. Il y a toujours quelqu’un pour parler avec nous et nous dire quand il faut sortir.
Même lorsque nous marchons, les voitures et les camions s’arrêtent pour nous emmener plus loin. Nous voyageons parfois de manières insolites.
Un jour nous nous retrouvons même au milieu d’un convois de prisonniers…

 

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